Conscients de l’impact que peut avoir notre activité sur l’environnement, nous avons mené une réflexion pour en minorer les conséquences.
Il est apparu que notre cœur de métier qui consiste à signifier des actes et dresser des constats, était générateur d’une très grande consommation de papier.
En effet, dans le cadre de la signification des actes judiciaires et extra judiciaires à des particuliers ou à des entreprises, une copie papier de l’acte doit être remise aux destinataires.
En outre, un exemplaire de cet acte doit également être remis au client et un autre doit être conservé à l’Etude.
Par ailleurs, les clercs assermentés font retour de leurs diligences aux collaborateurs sur des supports papiers.
Dans l’activité de constat, une forte utilisation de papier est également réalisée.
En effet, les constats, pouvant atteindre plusieurs centaines de pages, doivent être remis au client et conservés à l’Office.
Ces deux activités nous amènent à consommer d’importantes quantités de papier.
Cependant, pour fabriquer une tonne de papier, il est nécessaire d’utiliser 500.000 litres d’eau (source eaufrance – www.eaufrance.fr) mais également 2.000 litres de pétrole environ (source UFCQUECHOISIR www.quechoisir.org), et entre 1,5 à 3 tonnes de bois !
Pour minorer l’impact de notre activité nous avons opté pour deux soutions : digitaliser et recycler !
La digitalisation :
Nous avons décidé de digitaliser une très grande partie de notre activité papier.
Pour les actes : les copies devant être remises aux destinataires le sont toujours sur support papier, mais les actes revenant aux demandeurs ou ceux devant être conservés par l’Etude ne sont plus imprimés et sont dématérialisés.
A cette fin, nous avons optimisé nos process et entrepris des développements informatiques afin que tous les paramètres des actes puissent se fusionner en un seul document conservable et transférable par voie numérique.
Ainsi nous pouvons transmettre à nos clients les actes complets par courriels et nous pouvons archiver numériquement les minutes de ces mêmes actes.
Les clercs assermentés munis de tablettes numériques ne font plus de retour papier.
Pour les constats, il n’y a plus, sauf cas particulier, d’impression papier.
Les constats sont envoyés directement par courriel ou mis à disposition sur une plateforme numérique.
Les impressions de l’office sont divisées environ par deux.
Le recyclage :
Malgré nos efforts pour éradiquer les impressions inutiles, toutes celles-ci ne peuvent être supprimées.
Par exemple, les copies des actes non remis aux destinataires doivent être traitées.
Auparavant, le papier partait en déchetterie.
Dorénavant, nous ne détruisons plus bêtement ce papier mais le faisons recycler.
Là également nous avons mené une réflexion pour que notre démarche soit positive
C’est ainsi que nous avons décidé de faire appel à la société LES JOYEUX RECYCLEURS à Paris (75).
Cette société a été choisie parmi de nombreuses autres car au-delà de la gestion et du recyclage du papier, il s’agit d’une société socialement responsable.
En effet, celle-ci reverse à l’association ARES ATELIERS des fonds sur chaque kilo de déchets collectés.
ARES ATELIERS est une association à but non lucratif qui a pour vocation de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en situation de grande exclusion.
L’Etude, est particulièrement sensible à la démarche sociale de la société « Les joyeux recycleurs » et en nouant des relations avec elle, elle permet à ses clients de contribuer au développement durable de notre office et à la démarche sociale de la société « Les joyeux recycleurs ».
Grâce à cette démarche de digitalisation nous évitons de consommer environ 200 kg de papier par mois et le recyclage représente mensuellement environ 100 kg !
Ce sont donc des centaines d’arbres que nous contribuons à sauver 😊